L’antibiorésistance, aujourd’hui reconnue comme l’une des principales menaces pour la santé publique, engendre chaque année des millions de décès liés à des pathogènes résistants tels que Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Klebsiella pneumoniae. Le Livre Blanc présente un état des lieux, tout en soulignant les répercussions des infections résistantes sur les systèmes de santé, particulièrement dans les environnements hospitaliers où les infections nosocomiales deviennent plus complexes à traiter.

Les infections à bactéries résistantes représentent plus de 120 000 cas par an en France, et sont associées à plus de 5 500 décès.1 La France a mis en place une feuille de route nationale 2024-2034, un plan d’action ambitieux dans le cadre de l’initiative « One Health », regroupant santé humaine, animale et environnementale. Cette stratégie vise une meilleure collaboration entre les disciplines, une collecte de données plus intégrée, et des innovations pour rendre les pratiques plus efficientes.

« La baisse des prescriptions et de la consommation d’antibiotiques en 2023 en France constitue un signe encourageant. Toutefois, nous sommes encore loin de l’objectif cible de moins de 650 prescriptions pour 1 000 habitants par an, retenu par la Stratégie nationale 2022-2025 de prévention des infections et de l’antibiorésistance. Mieux sensibiliser les prescripteurs et les patients est essentiel pour atteindre nos objectifs de santé publique. »
Dr Caroline Semaille, Directrice générale de Santé publique France – Source : Consommation d’antibiotiques en secteur de ville en France : tendance à la baisse en 2023 | Santé publique France

bioMérieux s’engage avec des technologies de pointe à offrir des diagnostics rapides et précis, essentiels pour la détection précoce et le traitement ciblé des infections. Le Livre Blanc explore comment les innovations actuelles qui permettent de réduire les incertitudes diagnostiques et d’optimiser les traitements. Au travers de plusieurs retours d’expériences d’utilisateurs et experts, on comprend mieux comment ces outils permettent d’adapter plus précocement l’antibiothérapie, ou de réduire leur mésusage et ainsi réduire le développement de résistances.

Consacrant 75 % de son budget de recherche et développement à cette mission, bioMérieux collabore aussi avec des centres d’excellence, comme l’IHU Prometheus dont l’objectif est de « favoriser le développement de nouveaux tests diagnostiques et de nouveaux médicaments pour réduire de moitié en dix ans le fardeau sanitaire, social et économique que représente le sepsis »2. bioMérieux démontre un engagement fort pour la recherche en investissant massivement dans le développement de technologies de pointes contre l’antibiorésistance. Ces initiatives de recherche visent à renforcer les capacités d’identification des pathogènes et à optimiser les traitements antibiotiques. En investissant dans des innovations technologiques et des partenariats stratégiques, bioMérieux contribue activement à la lutte contre cette pandémie silencieuse.

bioMérieux favorise les échanges et la collaboration entre experts grâce à ses clubs, notamment le Club VITEK® et le BIOFIRE Club. Ces communautés permettent aux professionnels d’accéder aux dernières études et avancées présentées lors des réunions utilisateurs et congrès au cours de l’année dans les domaines du diagnostic syndromique des maladies infectieuses (BIOFIRE CLUB) et de l’identification des micro-organismes et l’antibiogramme (Club VITEK®). Ces clubs constituent un espace d’échanges privilégiés avec ses pairs, sur des thématiques du quotidien, afin de s’inspirer des bonnes pratiques des uns ou des autres et progresser ensemble face aux défis de
l’antibiorésistance.

  1. Attributable deaths and disability-adjusted life-years caused by infections with antibiotic-resistant bacteria in the EU and the European Economic Area in 2015: a population-level modelling analysis – The Lancet Infectious Diseases ↩︎
  2. Lancement de l’IHU Prometheus, 1er centre mondial intégrant recherche, formation et soins pour vaincre le sepsis – Université Paris-Saclay ↩︎