L’Antibiorésistance et le Sepsis sont considérés comme des menaces graves pour la santé mondiale. En France, chaque année, l’antibiorésistance touche 120 000 patients et elle est responsable de 5500 décès1. Le sepsis quant à lui représente en France plus de 260 000 cas par an2 et entraine la mort de 57 000 personnes3.
bioMérieux a voulu évaluer la perception sur le diagnostic de ces enjeux de santé auprès des professionnels de santé et des patients, à travers deux études menées entre 2022 et 2023.
La perception des professionnels de santé sur les diagnostics du Sepsis, de l’Antibiorésistance et des Infections Respiratoires
Praxis (société d’étude) et bioMérieux ont réalisé une enquête d’opinion auprès de 194 professionnels de santé du secteur public (biologiste, réanimateur, urgentiste, infectiologue, hygiéniste) entre décembre 2022 et février 2023. Le sondage portait sur leurs pratiques et perceptions des outils diagnostiques biologiques utilisées dans la lutte contre l’antibiorésistance, le sepsis et les infections respiratoires.
Le diagnostic de l’Antibiorésistance – Pratiques et Perceptions
L’étude montre que pour les professionnels de santé, l’AMR est un sujet prioritaire. 83% déclare leur établissement ont déjà mis en place des changements structurels tels que la constitution d’une équipe multidisciplinaire en Antibiothérapie (EMA) afin de lutter contre la résistance aux antibiotiques.
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Le diagnostic du Sepsis – Pratiques et Perceptions
Le sepsis est un enjeu de santé public mondial et présente de véritables enjeux pour les laboratoires de microbiologie. 61,5% des biologistes hospitaliers interviewés considèrent que la prise en charge du sepsis est devenue un sujet prioritaire pour leur établissement
Près de 70% considèrent que le diagnostic bactériologique joue un rôle important dans la prise en charge du sepsis au sein de leur établissement.
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Les enjeux des tests syndromiques moléculaires dans la lutte contre les infections respiratoires
Aujourd’hui, la biologie délocalisée modifie le paysage de l’analyse biologique d’urgence et les laboratoires hospitaliers et privés doivent modifier leur organisation pour faire face à ces enjeux. Le besoin des tests plus fiables et plus rapides qu’actuellement est grandissant. On assiste au développement de nouveaux tests moléculaires automatisés (lowplex, multiplex) de PCR d’urgence, ou bien l’usage de la PCT (procalcitonine ; indicateur d’infections bactériennes).
La moitié des répondants de l’étude considèrent que le diagnostic moléculaire est important voir essentiel dans la prise en charge des pneumonies.
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La perception des patients sur le diagnostic de l’Antibiorésistance
OpinionWay (société d’études) et bioMérieux ont mené une enquête d’opinion auprès du grand public sur les connaissance de l’antibiorésistance et de l’usage des tests diagnostiques en France. Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 1000 personnes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus.
Il ressort de cette étude que 39% des Français n’ont jamais entendu parler d’antibiorésistance, et 62% déclarent ne pas avoir vu de campagne de sensibilisation à l’antibiorésistance.
Cette étude a permis de constater que les tests diagnostics sont méconnus et sous-utilisés. 66% des Français déclarent avoir déjà entendu parler des tests diagnostics, mais seuls 24% savent précisément ce que c’est.
Le constat est qu’il est nécessaire de renforcer la sensibilisation, notamment chez les jeunes.
- 1 Site du Ministère de la Santé et de la Prévention
- 2 Interview du Pr Djillali Annane
- 3 https://solidarites-sante.gouv.fr/