clinicien

Le sepsis est une infection grave. Elle se caractérise plus précisément par un ensemble de réactions dans l’organisme liées à la présence d’un agent infectieux.  
On parle également de syndrome responsable d’une réponse inflammatoire généralisée. On distingue différents niveaux de gravité. Le degré le moins grave est l’infection, le sepsis est une infection grave, le choc septique une infection très grave. Un choc septique est un sepsis avec défaillance d’organes. Les premiers signes d’un sepsis dépendent grandement du point de départ de l’infection initiale.

« 25% des patients qui rentrent dans nos unités de réanimations sont des admissions pour sepsis. Lorsqu’un patient est admis pour une autre cause, 1 patient sur 5 développera un sepsis au cours de son hospitalisation »

Service Réanimation – Hospices Civils de Lyon

Le diagnostic précoce d’un sepsis est une étape fondamentale pour la prise en charge des patients concernés et la mise en place d’un traitement d’urgence.

« Plus le diagnostic sera fait tôt, meilleur sera le pronostic » 

Pr Rimmelé, chef du service d’anesthésie-réanimation.

L’antibiothérapie, dans un contexte de sepsis, repose souvent sur l’examen clinique et la stratification des patients : en effet les cliniciens doivent attendre le résultat de la culture pour déterminer l’origine de l’infection et confirmer si elle est bactérienne, virale ou potentiellement fongique.

Les patients sont traités en soins intensifs par antibiotiques. Plus le diagnostic est rapide, plus rapide sera la prise en charge sous antibiotiques.

Le diagnostic précoce représente un aspect important de la prise en charge du sepsis, de même qu’un traitement rapide et spécifique dans les premières heures qui suivent la stratification des patients. Cependant, établir un diagnostic différentiel entraîne souvent des retards potentiels ou des incertitudes pour l’initiation de l’antibiothérapie. L’utilisation appropriée des antibiotiques constitue encore aujourd’hui un défi majeur pouvant entraîner un risque accru d’infections opportunistes, de résistances aux antibiotiques et d’effets secondaires toxiques, qui à leur tour sont susceptibles d’augmenter la mortalité et les coûts de santé. 

Quelques données clés : 

  • 49 millions de personnes sont touchés par le sepsis chaque année dans le monde, 11 millions en meurent * 
  • Le sepsis est plus fréquent que l’infarctus du myocarde et fait plus de victimes que n’importe quel cancer
  • Le sepsis peut être évité grâce à l’éducation et à une prise en charge précoce 

* Source : www.worldsepsisday.org 

Dans ce contexte, quelles solutions existent pour aider les prises de décisions rapides chez les patients admis en soins intensifs ?

Comment agir rapidement et améliorer la santé des patients grâce à des traitements rapides et adaptés sous antibiotiques ? 

Les biomarqueurs ont démontré qu’ils permettaient d’améliorer le diagnostic des infections, d’aider à la stratification du risque et de fournir des informations pronostiques contribuant à optimiser les décisions thérapeutiques («bon usage des antibiotiques»). Un consensus d’experts internationaux, récemment publié par Schuetz P. et al, affirme que l’utilisation d’un algorithme décisionnel bien établi reposant sur l’évaluation clinique des patients et le dosage de la procalcitonine (PCT) permet d’améliorer le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients présentant une suspicion d’infection bactérienne. Accompagnée d’une formation continue, cette stratégie a montré ses bénéfices et constitue une approche de « bon usage des antibiotiques » opérationnelle et efficiente. 

  • Bénéficiant de propriétés discriminantes, la PCT permet de différencier les infections bactériennes des infections virales. 
  • La PCT peut être rapidement dosée et contribue ainsi à une prise de décision clinique en temps utile. 
  • La cinétique de la PCT confère des informations pronostiques pertinentes permettant d’influencer les décisions relatives à la désescalade antibiotique et d’améliorer le suivi des patients septiques / choc septique. 
  • La PCT aide à guider et personnaliser l’antibiothérapie chez les patients présentant une suspicion d’infection respiratoire basse ou de sepsis, en identifiant les situations où un traitement antibiotique peut ne pas être prescrit et celles où l’antibiothérapie peut être interrompue précocement sans effet délétère pour le patient. 

Un test automatisé pour un dosage optimisé et une prescription adaptée

Le test VIDAS® B.R.A.H.M.S. PCT ™ a été le premier test automatisé sur le marché pour doser la procalcitonine (approuvé par la FDA en 2007) et aider ainsi les médecins à prescrire une antibiothérapie adaptée chez les patients souffrant d’une infection, suspectée ou confirmée, des voies respiratoires basses. Un test important également pour évaluer le risque de sepsis et de choc septique le jour de l’admission des patients en soins intensifs. En juin 2016, ce test a reçu une nouvelle approbation par la FDA pour évaluer le risque de mortalité chez les patients avec un sepsis sévère en suivant les taux de PCT sur 96 heures.

En combinaison avec un examen clinique, le test VIDAS® B.R.A.H.M.S. PCT ™, permet de renforcer la précision d’un diagnostic établi précocement et contribue à une prise de décision clinique plus appropriée. Le tableau suivant montre comment les résultats de la PCT doivent être interprétés en cas de sepsis ou d’IRB (infection respiratoire basse) lors de 1) l’évaluation initiale (évaluer le risque) 2) la surveillance du traitement et 3) dans l’arrêt du traitement antibiotique. 

Accélérer le diagnostic pour un bon usage des antibiotiques

N’hésitez pas à télécharger notre livret sur le bon usage des antibiotiques avec, au sommaire :

  • Antimicrobial Stewardship (AMS) – Le diagnostic pour personnaliser les stratégies d’antibiothérapie
    • PCT, un biomarqueur clé
    • ETEST®, une arme contre les superbactéries
    • chromID®, une gamme pour contrôler les infections
    • MYLA® Lab Analytics, pour suivre et anticiper
    • BACT/ALERT® VIRTUO®, pour agir rapidement
  • Antimicrobial Resistance (AMR)
    • Global-PPS, un outil de surveillance international
  • Zoom COVID-19
    • Infections respiratoires basses – Des hospitaliers nous parlent de leur stratégie d’antibiothérapie

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